Cela fait deux éditions que Frederic s’est lancé le défi de finir les fameux 140 km de la MB Ultra Somfy, mais sans succès pour l’instant malheureusement. Il espère y arriver cette année. Frederic a accepté de nous partager son expérience sur les précédentes éditions de la MB Race.
Peux-tu te présenter en quelques lignes…
Je m’appelle Fred ou plutôt Freddo, j’ai 36 ans. Avec ma compagne, Caroline nous avons eu 2 enfants, Luna 8 ans et Eli 5 ans, j’habite au Puy-en-Velay en Haute-Loire. Je suis ambulancier/taxi depuis 13 ans et depuis 4 ans je possède ma propre société d’ambulance qui comprend 8 à 10 salariés. Ma petite famille, mon travail, tout va pour le mieux. J’aime le sport de manière générale. J’ai commencé par de la moto enduro, un peu de course à pied, du foot avec les copains, mais c’est plus tard que je me suis mis au vélo…
Qu’est ce qui t’a motivé à participer à la MB Race ?
J’ai découvert la MB Race grâce aux réseaux sociaux. La première fois, je me suis dit : « c’est un truc de barjot » ! Et je me suis dit que c’était beaucoup trop dur pour moi. A l’époque, ma plus grosse sortie vtt c’était un pénible 45 km et ce n’était vraiment pas facile… Deux ans plus tard, je retombe dessus… Là j’ai un peu plus d’expérience. Avec les copains, on aime bien se lancer des défis. Je leur propose l’idée en me disant au pire on fini au col du Jaillet, on fait demi-tour et direction l’apéro !
Je décide donc de m’inscrire. Je savais que le plus dur, ça allait être de trouver du temps pour m’entrainer avec le travail, les enfants et la maison, mais le défi etait encore plus beau comme ça. Et j’aime ça les défis, je marche comme ça. Il me faut un but, un objectif pour me motiver, celui-là reste solide mais je reste persuadé qu’un jour j’arriverai à passer cette ligne d’arrivée.
Et alors, quelle a été ton expérience sur la course ?
La première fois, c’est une découverte. Un temps merveilleux, une vue sur le Mont-Blanc et les Alpes qui redonne le sourire dans les longues ascensions qui sont compliquées pour moi, même si j’arrive à presque tout passer en vélo. Mais je double tout le monde en descente, je savais que ça serait mon point fort. Quand tu t’engages dans une course où il y a 7500 de d+ il y a aussi 7500 d-, ça peut aider… En arrivant aux 70 kilomètres, coup de mou à Megève. Je finis par repartir après 20 minutes de pause, et j’arrive finalement aux 100 km avec 20 min de retard sur la barrière horaire. Mais je ne suis pas déçu, je n’aurais pas eu la force d’aller plus loin.
Deuxième tentative en 2023, j’en parle à tout le monde, j’ai presque 3000 km quand j’arrive sur la course. Cette année là, il y a ma compagne, mes enfants, mon beau-père et ma maman. Je suis sûr de moi, peut-être un peu trop d’ailleurs… Mais je sors d’une semaine d’antibio (il faut bien que je trouve une excuse) et il a plu pendant une semaine. J’ai l’impression de faire du sur place, il fait 2°c au Jaillet, du brouillard, je n’arrive pas à suivre dans les ascensions. C’est clairement plus dur que l’année d’avant ! Arrivé à Praz-sur-Arly, j’ai déjà compris, j’ai trop de retard sur le timing, je ne passerai pas la barrière horaire du 100 km, je suis dégouté. Mais je décide de continuer, en prenant juste du plaisir, et je me régale. J’arrive aux 100 km, très déçu de moi, avec 40 minutes de retard.
J’ai vraiment compris que la MB Race c’est du solide, surtout si la météo n’est pas avec nous et il faut arriver dans un bon jour, surtout pour un gars comme moi « cycliste lambda ». Il va falloir bien se préparer, un peu plus que je le pensais.
Quel est ton objectif cette année et comment vas-tu te préparer ?
L’objectif pour cette année reste le même : franchir enfin cette ligne d’arrivée du 140 km ! Mais il y a un paramètre que je n’avais pas pris en compte les deux premières fois : c’est la tête, le moral, la détermination dans les moments de moins bien, de se dire que c’est possible, que ça va revenir et juste d’y croire et arrêter de calculer. Je pense que ça peut faire la différence. Et en plus, cette année, j’ai réussi a motivé un ami pour relever le défi avec moi.
J’ai aussi réussi à pas/peu couper le vélo depuis l’année dernière, j’essaye de monter sur le home trainer les soirs. Un ami, Charles, m’a fait un programme de renforcement musculaire, que je fais une fois par semaine. J’ai pu également faire quelques week-end VTT, trois jours dans le Vercors avec les copains, une journée en Lozère, le Puy -> la Grande-Motte en route. Et pour finir, il y a toujours la sortie du dimanche, obligatoire !
J’espère réussir avant mes 40 ans !
On donne donc rendez-vous à Frédéric le 29 juin prochain et on espère le voir sur la ligne d’arrivée ! Et si comme lui, vous souhaitez vous lancé un défi, il reste encore quelques dossards… C’est parti, inscrivez-vous !